Le Tchad

La république du Tchad

Est un pays d’Afrique centrale de 1’284’000 km2  avec une Population estimé à 15,162 million habitants (2018) 44,2 % a moins de 15 ans. La densité est de 10 habitants par km2. La capitale N’Djamena compte environ 1.09 Million d’habitants.

La croissance démographique est de 2% avec une espérance de vie des femmes à 51.6 ans et des hommes à 49.9 ans.

L’indice de développement humain classe le Tchad à 184e sur 187 (PNUD 2014). Les langues officielles sont le français et l’arabe, le pays compte plus de 120 langues locales avec des nombreux dialectes, l’alphabétisation est de 40 %.

Le Monnaie utilisé est le Franc CFA (XFA) qui est indexé sur l’€uro. Le PIB par habitant est de 885$ et la dette publique est de 27.9% du PIB.

La Devise nationale est : Unité- Travail- Progrès

Le drapeau Tchadien
Le Tchad est riche de sa diversité culturelle

Le Tchad est un pays vaste

Le tiers nord est occupé par le Sahara, avec très peu de population. Au centre, le Sahel avec 300 à 600 mm de pluie par an. Au sud la savane avec plus de 900mm de pluies, c’est là, dans le sud-ouest qu’en moyenne les densités sont les plus élevées.

Les populations sont négro-africaines, sahariennes, soudanaises et arabes. Les Tchadiens sont musulmans, chrétiens et très marginalement animistes.

Le Tchad vie de l’agriculture et de l’élevage, malgré en 2003 le début de l’exploitation du pétrole sous contrôle de banque mondiale, mais la vaste corruption a empêché la population d’en profiter.

Le Tchad possède une histoire riche

et relativement bien connue, il est un des berceau de l’humanité, siège de trois grands royaumes sahéliens, Kanem Bornou et le Ouaddaï qui étaient dirigés par des sultans sur un système de chefferie traditionnelle. Kotoko est devenu Fort-Lamy  puis N’Djamena, capitale du Tchad.

1900 : Le Tchad est un protectorat Français, devenu colonie en 1920 : l’AEF – Afrique Equatoriale Française.

1940 : Felix Eboué est gouverneur du Tchad

11.8.1960 : Indépendance du Tchad, fin de la colonisation français. François Tombalbaye est président jusqu’en 1975.

Felix Malloum prend alors le pouvoir et forme un gouvernement d’union nationale de transition. Hissène Habré occupe le poste de ministre de la défense.

1982 : Un coup d’état porte Hissène Habré au pouvoir, soutenu par la Libye.

1990 : Idriss Deby renverse Habré

1996 : Election de Idriss Deby

1998 : Rébellion au Tibesti

2001, 2006 : Idriss Deby réélu

2008 : Eufor interviennent pour la paix dans l’Est et le Nord-Est du Tchad

2008 : Hissène Habré et onze chefs rebelles sont condamnés.

2009 : Un accord de paix est signé entre le gouvernement, le mouvement national et les trois groupes rebelles.

2011 : Elections, Idriss Deby entame un 4eme mandat.

2015 : Intervention des troupes Tchadiennes aux frontières avec le Cameroun et le Nigéria, ils affrontent les islamistes de Boko-Haram.

2016 : Idriss Deby entame son mandat à la tête de l’Union Africaine. Réélection de Idriss Deby 5ième mandat

2016 : Le massif de l’Ennedi devient Patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO

2016 -2017 : Crise économique, entrainant de nombreuses grèves et des abattements de salaires

2018 : 4é République, reconstitution de gouvernement du Tchad

Les Tchadiens continuent d’évoluer malgré une histoire tumultueuse
A l’école

Le système scolaire

est issu du système français, mais il y a des énormes manquements de la structure formelle, de formations pédagogiques et de fournitures scolaires. L’école est obligatoire, et officiellement gratuite. Le niveau scolaire est en chute libre et la population soufre du prix de scolarité : inscription, tenue et fournitures. Les écoles privées et religieuses essayent de faire face aux problèmes de l’éducation Tchadienne. Les parents se désengagent de plus en plus de l’éducation traditionnelle et les jeunes sont parfois perdus sans conseil et sans espoir. Les actions d’éducation non formelles, comme l’encadrement à la citoyenneté, la cohabitation pacifique et l’enseignement religieux sont insuffisant pour assister la jeunesse. Les institutions de formations professionnelles sont, elles, rares et chères.e tiers nord est occupé par le Sahara, avec très peu de population. Au centre, le Sahel avec 300 à 600 mm de pluie par an. Au sud la savane avec plus de 900mm de pluies, c’est là, dans le sud-ouest qu’en moyenne les densités sont les plus élevées.

Le système de santé du Tchad est très précaire

La mortalité maternelle et infantile est toujours haute, malgré les efforts des ONG et du Ministre de la Santé. Le coût des soins est élevé et les centres de santé et hôpitaux ne sont pas accessibles à la population rurale. Le manque de professionnalisme, les grèves et le manque de matériel et d’infrastructures sont causes d’une mortalité élevée. L’accès aux médicaments au marché noir, l’automédication et la fréquentation des médecins traditionnels non formés sont sources de grands dangers pour la population. Le fatalisme « inch’allah », « Dieu a pris l’enfant » calme la douleur de la perte mais ne sont pas de réponses appropriées. La population n’est pas bien sensibilisée et elle n’est pas responsabilisée pour prévenir et agir. Il n’existe pas de mutuelle santé, ni de fonds sociaux. Les formations de santé ne sont pas contrôlées, et les structures sanitaires ne sont pas suivi dans la qualité des soins.

Action de formation de lutte contre la malnutrition

Les infrastructures du Tchad

L’infrastructure, les routes

Le Tchad est vaste et créer des routes n’est pas sa priorité. La région du sud avec une grande partie de la population habitant dans des zones inondables, l’entretien des routes demande de l’organisation. La population paye des péages pour l’entretien des routes mais les fonds de construction et d’infrastructures ne sont pas bien gérés, les routes ne sont entretenues et les grands porteurs ne respectent pas les limites de charge maximales. Il manque d’entreprises Tchadiennes pour réaliser des travaux de qualité. Le prix du transport fait augmenter les prix de tous les marchandise et donc le prix de la vie.